Audrey GibeaultAssociée, CPA, CA, M. FISC. Associée, Avocate

Audrey GibeaultAssociée, CPA, CA, M. FISC. Associée, Avocate

Bureau

  • Montréal

Téléphone

514 877-3058

Télécopieur

514 871-8977

Admission au barreau

  • Québec, 2011

Langues

  • Anglais
  • Français

Profil

Associée

Audrey Gibeault est associée du groupe Droit des affaires et responsable de l'équipe fiscale. Sa pratique se concentre principalement en droit fiscal. En plus d’être avocate et détenir une maîtrise en fiscalité, elle est comptable professionnel agréé, ce qui fait d’elle une conseillère multidisciplinaire. Partenaire juridique et conseillère d’affaires de confiance, elle intervient dans la planification, la réalisation et la mise-en-place de structures commerciales, corporatives et fiscales complexes et novatrices. Les clients lui sont fidèles et lui confient leurs transactions les plus importantes incluant des acquisitions, la vente de leur entreprise, la mise-en-place de régime d’intéressements pour employés, la création de fiducie familiale discrétionnaire et leur planification successorale.

Audrey met son esprit entrepreneurial et sa grande capacité de vulgarisation au service des cadres supérieurs et des entrepreneurs afin de les aider à atteindre leurs objectifs d’affaires. Son expertise du droit, de la comptabilité et de la fiscalité, combinée à sa connaissance approfondie des tendances du marché, est mise à contribution pour les opérations, les alliances stratégiques et les ententes commerciales de ses clients.

Audrey Gibeault est une bonne oratrice, ce qui fait d’elle une conférencière hors pair. Sa personnalité passionnée ainsi que son côté pratico-pratique lui permettent de prodiguer des conseils efficaces et efficients.

Mandats représentatifs

  • Conseillère fiscale quant à la création de trois fonds d’investissement privé en infrastructures canadiens et un fonds d’investissement privé en infrastructure américain établis dans le cadre de partenariats publics-privés gérés par Fiera Axium Infrastructure et clôtures de souscriptions dans le capital de ces fonds totalisant plus d’un milliard de dollars canadiens
  • Conseillère du fonds d’investissement privé Black Diamond Capital Management dans le cadre de l’acquisition des éléments d’actif de Compagnie De Papier White Birch (transaction évaluée à 236 millions de dollars canadiens) ainsi que dans l’établissement de leurs affaires fiscales au Québec, et ce, tant au niveau de l’impôt corporatif, TPS et TVQ ainsi que des déductions à la source
  • Conseillère fiscale du Groupe CH (propriétaire des Canadiens de Montréal) dans le cadre de l’acquisition indirecte par celui-ci du capital-actions de L’Équipe Spectra et de ses filiales (qui opère notamment Spectra Musique, Le Métropolis de Montréal, Spectra Marketing et est le maître d’œuvre du Festival International de Jazz de Montréal, des FrancoFolies de Montréal et de Montréal en Lumière)
  • Elle a représenté divers clients étrangers qui désiraient faire des affaires au Canada
  • Conseillère d’une PME de grande envergure quant à la restructuration de ses activités et l’optimisation de sa structure fiscale, incluant la création de fiducie
  • Elle a représenté plusieurs sociétés américaines faisant affaire au Canada ou se portant acquéreurs d'entreprises
  • Elle a agi à titre de conseillère pour la réorganisation d'entreprises familiales visant leur transfert à la prochaine génération ou à certains cadres
  • Elle a représenté plusieurs clients ainsi qu’une municipalité d’envergure dans le cadre d’une divulgation volontaire afin de rectifier la situation fiscale des contribuables
  • Conseillère d’un groupe de société de la Corée dans le démantèlement de leur structure canadienne par le biais d’un bump fiscal 

Publications

  • Auteure de « Unexpected Application of Part XII.2 Tax to a Canadian Personal Trust », Canadian Tax Focus, mai 2013
  • Co-Auteure de « Règles canadiennes qui s’appliquent à des sociétés canadiennes faisant affaire à l’étranger », APFF, Montréal, 2012
  • Collaboratrice pour l’article « Financement d'opérations à l'étranger », 2010 Journée d'études fiscales, L'Association canadienne d'études fiscales, 2010

Conférences

  • Conférencière, « L'esssentiel des aspects légaux et fiscaux », Institut de leadership, 10 novembre 2020
  • Cours « Aspects juridiques et fiscaux visés au transfert d’entreprise » donné au Centre de transfert d’entreprise du Québec, 2019
  • « Agir à titre d’expert dans un panel organisé par le Centre de transfert d’entreprise du Québec et l’Institut du leadership destiné aux intervenants en matière d’achat-vente d’entreprise afin qu’ils obtiennent une certification en matière de transfert d’entreprise »,  2019 
  • Conférencière « Pièges à éviter entourant la fiscalité des employés à commission » à plusieurs reprises, Congrès des planificateurs financiers de la RBC, 2019 
  • Co-conférencière, « Nouveautés en droit corporatif » au colloque organisé par Wolters, 2019
  • Conférencière au Regroupement des chefs d’entreprises du Québec en lien avec la planification fiscale à mettre en place dans le but de vendre son entreprise, 2 conférences, 2019
  • Conférencière, « 5 choses à savoir en démarrage et en croissance », scène principale à Expo Entrepreneurs, 2019
  • Conférence pour le Leadership au Féminin destinée aux jeunes avocates, 2019
  • Conférencière, « Planification successorale et transition de l’entreprise : enjeux financiers, fiscaux et familiaux », Regroupement des chefs d’entreprise du Québec, 2018
  • Co-conférencière,« La fiducie familiale et autres nouveautés – qu’en reste-t-il du budget Morneau? », regroupement des CPA de Montréal, 2018
  • Co-conférencière, « Transfert et relève de moyennes entreprises », 12e Forum du Club M&A , 2018
  • Co-conférencière, « Pièges à éviter en matière fiscale pour un avocat en droit des affaires », Colloque en droit des sociétés, 2017
  • Conférencière, « Les lectures incontournables : Start with why: How great leaders inspire action », Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), 2017
  • Co-conférencière, « Fiscalité de l’entreprise en croissance », Forum M&A, 2017
  • Co-conférencière, « Nouveautés fiscales en matière d’achat/vente d’entreprise? », Club M&A  2017
  • Conférencière, « Commencez par le pourquoi », Congrès de l’association des Femmes en Finance du Québec (AFFQ), 2017
  • Co-conférencière, « Erreurs et pièges à éviter en matière fiscale », webinaire destiné aux gestionnaires des Municipalités du Québec, 2013
  • Conférencière, « Règles canadiennes qui s’appliquent à des sociétés canadiennes faisant affaire à l’étranger », Congrès de l’Association de planification fiscale et financière (APFF), 2012

Distinctions

  • The Canadian Legal LEXPERT® Directory dans le domaine de la Fiscalité des entreprises, 2021
  • Lexpert 2020 Rising Stars Award
2021 CLLD Rising Star 2020

Formation

  • LL.B., Université de Montréal, 2010
  • Maîtrise en fiscalité, Université de Sherbrooke, 2009
  • Examen uniforme des comptables  agréés, 2007
  • Diplôme d’études supérieures,  comptabilité publique,  HEC Montréal, 2007
  • Baccalauréat en administration des affaires, HEC Montréal, 2006

Conseils et associations

  • Membre du conseil d’administration du club M&A depuis 2017
  • Membre et collaboratrice du comité de développement professionnel de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) depuis 2014
  • Membre fondatrice du Cercle des jeunes philanthropes du Musée des beaux-arts de Montréal, 2012-2013
  • Membre et collaboratrice du comité de la relève de l’Association de planification fiscale et financière (APFF), 2010-2016
  • Fondation canadienne de fiscalité
  • Membre des jeunes administrateurs de l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques (IGOPP), 2012-2013
  • Membre du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal, 2011-2013
  • Membre de l’Ordre des comptables  professionnels agréés du Québec (CPA-CA) depuis 2010
  1. Transferts d’entreprise intergénérationnels : un changement législatif bienvenu!

    Le 29 juin dernier, le projet de loi fédéral C-208, projet d’intérêt majeur pour les PME, a reçu la sanction royale. Ce projet de loi viendra solutionner un problème dénoncé depuis longtemps par les professionnels de la fiscalité, incluant Lavery, affectant les transferts d’entreprise intergénérationnels.  Avant l’entrée en vigueur du projet de loi C-208, certains transferts d’entreprise intergénérationnels étaient indûment soumis à l’application de la règle anti-évitement du paragraphe 84.1(2) de la Loi de l’impôt sur le revenu (LIR). Cette disposition a généralement pour effet de faire en sorte que le vendeur est réputé avoir reçu un dividende réputé au lieu d’avoir réalisé un gain en capital lorsque celui-ci dispose de ses actions en faveur d’une société contrôlée par un enfant ou petit-enfant. Cette règle était largement contestée puisqu’elle n’était pas par ailleurs applicable lorsque le vendeur disposait de ses actions en faveur d’un tiers sans lien de dépendance ce qui défavorisait, d’un point de vue strictement fiscal, les transferts d’entreprise intergénérationnels. L’application du paragraphe 84.1(2) de la LIR est lourde de conséquences : le vendeur ne peut se prévaloir de son exonération pour gain en capital sur ses actions admissibles de petite entreprise et est imposé sur le produit de la vente au taux d’imposition applicable aux dividendes, taux qui est généralement nettement plus élevé que le taux d’imposition applicable au gain en capital (soit un taux marginal maximal de 47,14 % applicable à un particulier ayant un revenu de  dividende non déterminé, contre un taux marginal maximal de 26,65 % applicable à un particulier ayant réalisé un gain en capital). Grâce au projet de loi C-208, l’application des règles susmentionnées du paragraphe 84.1(2) de la LIR pourra être évitée, notamment en procédant à l’acquisition d’une société par le biais d’une société de gestion. En effet, une telle structure est à la fois commune et efficace sur le plan fiscal et sur le plan du financement de l’acquisition de l’entreprise. Ainsi, lorsque la vente de l’entreprise est structurée de manière à ce que le prix de vente soit payé, en tout ou en partie, après la date de la transaction, à même les surplus de l’entreprise provenant des dividendes intercorporatifs (généralement non assujettis à l’impôt de la Partie I pour la société récipiendaire du dividende) reçus par la société acheteuse en faveur de la société opérante, l’acquisition par le biais d’une société de gestion s’avère plus avantageuse. Prenons l’exemple de M. X, qui souhaite vendre les actions de sa société ABC inc. à sa fille Julie en contrepartie d’un million de dollars (1 000 000 $). Puisque M. X tient à se prévaloir de sa déduction pour gain en capital, Julie doit personnellement acquérir les actions d’ABC inc. Julie n’ayant pas les liquidités nécessaires afin d’acquitter ce montant au moment de l’acquisition, il est convenu que la totalité du prix de vente sera payable deux (2) ans après la date de la transaction.  Julie pourra alors se déclarer un dividende à titre d’actionnaire d’ABC inc. afin d’acquitter le prix de vente des actions d’ABC inc. à même les surplus post-transaction de celle-ci. Or, afin que Julie puisse encaisser un montant d’un million de dollars à titre de particulier, ABC inc. devra lui déclarer un dividende d’un montant approximatif de 1,89 M$ et Julie devra payer près de 890 000 $ sur ce montant. En ayant recours à une société de gestion, Julie aurait économisé la somme d’impôt abordée plus haut, car, tel que nous l’avons mentionné précédemment, les dividendes entre ABC inc. et la société de gestion de Julie ne sont généralement pas imposables en vertu de la Partie I de la LIR. Ainsi, en formant une société de gestion pour l’occasion, Julie aurait eu uniquement besoin d’obtenir qu’un dividende d’un montant de un million de dollars soit versé sur les actions d’ABC inc. afin de payer le solde du prix de vente à M. X, réduisant ainsi le coût net de sa transaction. Plus précisément, les nouvelles règles contenues dans le projet de loi C-208 trouveront application lorsque :  Les actions transférées par le parent sont des actions admissibles de petite entreprise, ou des actions d’une société agricole ou de pêche familiale; L’acheteur est contrôlé par un ou plusieurs enfants ou petits-enfants du vendeur, qui sont âgés d’au moins 18 ans; L’acheteur ne dispose pas des actions de la société opérante acquise par le biais de sa société de gestion dans les soixante mois de l’achat (pour une raison autre qu’un décès); le vendeur fournit à l’Agence du revenu du Canada une évaluation indépendante de la juste valeur marchande des actions de la société opérante en plus d’un affidavit signé par lui et par un tiers pour attester de la véracité des informations fournies. Le capital imposable de la société opérante se situe sous un certain seuil. Les transferts intergénérationnels d’actions admissibles de petite entreprise ou d’actions d’une société agricole ou de pêche familiale seront grandement facilités par la non-application du paragraphe 84.1(2) de la LIR : les vendeurs pourront réclamer leur exonération pour gain en capital, alors que les enfants ou petits-enfants majeurs du vendeur pourront acquérir ces actions par l’entremise d’une société de gestion et ainsi profiter de plusieurs avantages fiscaux facilitant le financement de l’acquisition. L’application des nouvelles dispositions de la loi soulève cependant plusieurs questions pointues de planification fiscale. Notamment, plusieurs opérations sont à prévoir afin que les contribuables dont la structure de détention de l’entreprise familiale inclut une fiducie puissent se prévaloir de ces nouvelles mesures. Notons aussi que les mesures d’allègement québécoises antérieures aux nouvelles dispositions fédérales reposent sur d’autres critères d’application que ces dernières. En attendant l’harmonisation des mesures québécoises avec les nouvelles dispositions de l’article 84.1 de la LIR, il sera nécessaire d’analyser chaque transaction à la lumière des règles applicables à chacun des paliers d’imposition. De plus, dans un communiqué daté du 30 juin dernier, le Ministère des finances du Canada a rendu publique son intention de déposer un projet de loi ayant pour effet de reporter l’entrée en vigueur du projet de loi C-208 au 1er janvier 2022. Plus de détails concernant ledit report sont attendus dans les prochaines semaines. Notre équipe en fiscalité saura vous accompagner dans le cadre du transfert de votre entreprise à vos enfants ou à des tiers.

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  2. COVID-19 : comment adapter votre planification fiscale?

    La propagation du virus COVID-19 engendre un effet négatif considérable sur l’économie mondiale. Plusieurs planifications fiscales adaptées au contexte actuel sont à considérer pour mitiger les impacts.  Les planifications fiscales pour les particuliers permettent notamment  : (i) de diminuer l’impôt éventuellement payable au décès, (ii) de favoriser les transferts d’entreprises dans un contexte intergénérationnel et (iii) de maximiser l’utilisation de la déduction pour gain en capital par le biais d’une fiducie ou autrement. Pour les entreprises, compte tenu de la crise économique actuelle, il est impératif de faire preuve de créativité et de vision stratégique. Dans ce contexte, certaines planifications fiscales permettront notamment  : (i) de maximiser les liquidités, (ii) de diminuer l’impôt payable à court terme au sein d’un groupe corporatif, (iii) d’optimiser l’utilisation des pertes et (iv) de faire des économies d’impôt majeures à long terme. Voici quelques exemples de planifications fiscales particulièrement pertinentes dans le contexte actuel : Régimes d’options d’achat d’actions pour les employés Révision des prix d’exercice Stratégies d’utilisation du compte de dividende en capital Stratégies d’utilisation des pertes intragroupe, dont notamment : Frais de gestion intragroupe Prêts entre sociétés Fusion ou liquidation de sociétés par actions Report des taxes sur les importations Recouvrement de TPS/TVQ sur les mauvaises créances Stratégies d’augmentation du coût fiscal de certains actifs ou actions de sociétés Gel successoral permettant de diminuer l’impôt au décès Dégel et nouveau gel successoral Applicable à un gel antérieur dont la valeur dépasse la valeur actuelle Planification autour de la règle du coût moyen des biens identiques Fractionnement du revenu Départ du Canada Démantèlement ou création d’entités juridique facilitant les planifications fiscales Ces planifications sont particulièrement efficaces en contexte de ralentissement économique et de baisse de la juste valeur marchande des placements et des actifs. Il est donc important d’agir rapidement. Notre équipe en fiscalité est disponible pour répondre à toutes vos questions concernant l’établissement d’une planification fiscale adaptée à vos besoins.

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  3. Nouvelle méthode de rémunération : la fiducie au bénéfice des employés en remplacement des régimes d’options d’achat d’actions

    De nos jours, les employeurs sont nombreux à chercher des méthodes de rémunération qui permettront de motiver et de retenir leurs employés clés. Afin d’atteindre ces objectifs, les employeurs choisissent de plus en plus de recourir à l’un des divers régimes d’intéressement à l’actionnariat de la société. Un employeur souhaitant adopter ce genre de structure devra s’assurer que celle qu’il choisit répondra le plus adéquatement à ses objectifs. Dans ce contexte, la fiducie au bénéfice des employés permet de rencontrer des objectifs communs à de nombreux employeurs tout en assurant un traitement fiscal bien souvent beaucoup plus avantageux pour les employés. Nature du régime d’intéressement Dans le cadre de ce type de régime d’intéressement, l’employeur constitue une fiducie et désigne des employés à titre de bénéficiaires. Par la suite, la fiducie souscrit ou achète des actions de la société. Les fiduciaires de la fiducie (souvent les actionnaires de la société) détiendront alors ces actions ainsi acquises pour les employés. L’acte de fiducie devra prévoir les modalités régissant la détention des actions par les fiduciaires. Par exemple, il sera important de prévoir quels employés seront les bénéficiaires de la fiducie, à quel(s) moment(s) et à quelle(s) condition(s) les actions seront attribuées aux employés et quels événements feront en sorte que les actions pourront être rachetées par la société. Une fois la fiducie mise en place, tout nouvel employé désigné comme tel par la société peut en devenir bénéficiaire. Flexibilité accrue pour l’employeur La fiducie au bénéfice des employés présente de nombreux avantages pour l’employeur. Tout d’abord, elle permet d’assurer à l’employeur un contrôle supérieur à celui d’un régime d’options d’achat d’actions (« OAA »). En effet, contrairement à un régime d’OAA, les employés ne détiennent pas les actions de la société personnellement. Ce sont plutôt les fiduciaires qui détiennent lesdites actions. Cela fait en sorte que les employés n’auront pas à être présents aux assemblées des actionnaires et qu’ils n’auront pas accès aux informations financières de la société. Également, le fait que les employés ne détiennent pas les actions de la société personnellement évitera des problèmes dans l’éventualité où une mésentente surviendrait avec un employé intéressé. Aussi, comme les employés ne sont pas immédiatement actionnaires de la société, cela retarde le moment où une convention entre actionnaires incluant les employés actionnaires devra être conclue. De plus, ce type de régime accorde une plus grande flexibilité à l’employeur quant au choix des employés qui deviendront éventuellement actionnaires. Une rédaction judicieuse de l’acte de fiducie fera en sorte que le choix des employés qui deviendront actionnaires n’a pas à être finalisé au moment de la constitution de la fiducie. La fiducie pourra alors continuer à détenir les actions de la société jusqu’à ce que les employés qui deviendront actionnaires soient désignés et que les conditions nécessaires à l’attribution des actions soient remplies. Il est donc possible de reporter ce choix jusqu’à la vente de l’entreprise. Dans un tel cas, les employés ainsi désignés pourraient potentiellement se prévaloir de leur déduction sur le gain en capital et donc avoir un traitement fiscal nettement plus avantageux que, par exemple, une prime au moment de la vente. Également, la fiducie au bénéfice des employés permet d’éviter un enjeu fréquent en matière d’options d’achat d’actions (« OAA ») soit la détermination fréquente de la juste valeur marchande (« JVM ») des actions de la société. Dans un régime d’OAA, la détermination de la JVM des actions sous-jacentes aux options doit être effectuée à chaque octroi d’options d’achat d’actions (« OAA »), le tout afin d’assurer aux employés un traitement fiscal avantageux. Comme les OAA sont généralement octroyées à divers moments sur plusieurs années et en faveur de plusieurs actionnaires, cela implique que la juste valeur marchande (« JVM ») des actions de la société devra être déterminée à de nombreuses reprises. La fiducie au bénéfice des employés permet d’éviter cet exercice puisque la JVM de la société n’aura qu’à être établie qu’au moment de l’acquisition des actions par la fiducie. Avantages pour les employés En plus des avantages pour l’employeur, la fiducie au bénéfice des employés comporte certains avantages pour ceux-ci. Tout comme les autres régimes d’intéressement à l’actionnariat, la fiducie au bénéfice des employés permet à ces derniers de participer à la plus-value future de la société. Bien que les employés ne sont pas actionnaires de la société dès le moment de la constitution de la fiducie, ils bénéficieront de toute la plus-value accumulée sur les actions participantes qui leur seront attribuées par la fiducie. De plus, aux fins de certaines dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu (« LIR »), un employé pour lequel un fiduciaire détient une action en fiducie, conditionnellement ou non, est réputé avoir acquis le titre au moment où la fiducie a commencé à le détenir. Cette présomption, prévue au paragraphe 7(2) LIR, permet d’enclencher le décompte des deux ans suivant la détention des actions, lequel est pertinent aux fins de l’éligibilité pour les employés à la déduction pour gains en capital ainsi qu’à la déduction dans le calcul du revenu imposable prévue à 110(1)d.1) LIR. La fiducie au bénéfice des employés rend donc plus accessible aux employés l’accès à certains avantages fiscaux dont l’accès à la déduction sur le gain en capital. Finalement, la fiducie au bénéfice des employés accorde un avantage fiscal aux employés lorsque les actions faisant l’objet du régime d’intéressement ont subi une perte de valeur depuis leur émission. En effet, dans l’éventualité où la fiducie dispose des titres en faveur de la société et que le montant payé par la société pour les acquérir, les racheter ou les annuler ne dépasse pas le montant lui ayant antérieurement été versé, l’employé peut déduire un montant pour compenser l’avantage imposé conformément au paragraphe 7(1) LIR. Ce traitement fiscal évite à l’employé de réaliser, au moment de la disposition en faveur de la société, une perte en capital qui demeurerait inutilisable tant que l’employé ne réaliserait pas de gain en capital. Cette dernière situation pourrait notamment survenir lorsqu’un régime d’options d’achat d’actions (« OAA ») est adopté. Toutefois, malgré les nombreux avantages de la fiducie au bénéfice des employés, il s’agit d’un régime d’intéressement plus complexe que les régimes d’intéressement traditionnels. Ainsi, dans les situations où un employeur souhaite intéresser un seul employé, il pourrait être pertinent de considérer un autre type de régime d’intéressement. Nos équipes de professionnels en fiscalité et en travail et emploi sont présentes pour vous accompagner dans la mise en place de ces régimes.

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  4. La relève d’entreprise : planification, financement et transmission

    Votre travail acharné et votre persévérance vous ont permis de bâtir une entreprise prospère ? Vous êtes de ces entrepreneurs qui ne comptent plus les heures investies à la progression de leur entreprise ? Tout propriétaire d’entreprise devra un jour planifier la relève, que ce soit dans le cadre de sa retraite, d’une vente à un tiers ou d’un transfert à la famille ou aux employés. Afin de faire face efficacement à cette réalité, l’élaboration d’un plan de relève est cruciale.

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  1. Lavery accompagne Agile MV inc. pour la vente de la totalité de ses actions en faveur de Resonetics

    Le 13 juin 2022, Resonetics a annoncé l'achat de la totalité des actions d'Agile MV, une entreprise québécoise de conception, de développement et de fabrication sous contrat de dispositifs médicaux basée à Montréal. Cette transaction est motivée par la qualité d'expertise dont dispose l'équipe d'ingénieurs, de scientifiques et de techniciens d'Agile MV sur l'ensemble du cycle de mise en production allant de la consolidation du concept initial à la fabrication en grande série. Notre associée, Audrey Gibeault, a eu le privilège de représenter la société dans cette importante transaction qui a notamment impliqué la mise en place d'une planification fiscale complexe. En droit des affaires, cette transaction a été menée par notre associé Étienne Brassard. Me Gibeault et Me Étienne Brassard étaient principalement épaulés dans cette transaction par Gabrielle Ahélo. Ils ont été assistés par Luc Pariseau, Sonia Guérin, France Camille De Mers, Brittany Carson, Éric Gélinas, André Vautour, Michael Pageau, Maxime Chabot et Charles-Hugo Gagné. —Agile MV est une entreprise québécoise de conception, de développement et de fabrication sous contrat de dispositifs médicaux. Elle est spécialisée dans le développement de dispositifs médicaux thérapeutiques et diagnostics minimalement invasifs dans les domaines suivants : Électrophysiologie cardiaque, cardiologie interventionnelle, radiologie interventionnelle, pneumologie interventionnelle, gastro-entérologie interventionnelle, gestion interventionnelle de la douleur et la neurologie interventionnelle.Resonetics est spécialisée dans les solutions d'ingénierie et de fabrications avancées pour l'industrie des sciences de la vie, la découpe laser, le meulage sans centre, le traitement du nitinol, les tubes à paroi mince en acier inoxydable et en métal précieux, l'usinage photochimique, la microfluidique, les solutions de capteurs et l'énergie médicale.

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  2. 29 associés de Lavery classés dans l’édition 2021 du Canadian Legal Lexpert Directory

    Nous sommes heureux d’annoncer que 29 de nos associés se sont classés dans l’édition 2021 du répertoire The Canadian Legal Lexpert Directory. Ces reconnaissances font rayonner sans contredit la notoriété du cabinet. Les associés suivants de Lavery figurent dans l’édition 2021 du Canadian Legal Lexpert Directory. Notez que les catégories de pratique reflètent celles de Lexpert (en anglais seulement). Asset Securitization Brigitte Gauthier Aviation (Regulation & Liability) Louis Charette Class Actions Myriam Brixi Louis Charette Construction law Nicolas Gagnon Corporate Commercial Law Jean-Sébastien Desroches Yves Rocheleau André Vautour Corporate Finance & Securities Josianne Beaudry René Branchaud Corporate Tax Audrey Gibeault Employment Law Marie-Josée Hétu, CRIA Guy Lavoie Family Law Elisabeth Pinard Infrastructure Law Jean-Sébastien Desroches Intellectual Property Chantal Desjardins Isabelle Jomphe Alain Y. Dussault Insolvency & Financial Restructuring Yanick Vlasak Labour Relations Michel Desrosiers Simon Gagné Richard Gaudreault Danielle Gauthier, CRHA Michel Gélinas Marie-Josée Hétu, CRIA Guy Lavoie Zeïneb Mellouli Litigation - Commercial Insurance Bernard Larocque Judith Rochette Litigation - Product Liability Louis Charette Mergers & Acquisitions Jean-Sébastien Desroches Mining Josianne Beaudry René Branchaud Sébastien Vézina Occupational Health & Safety Éric Thibaudeau Property Leasing Richard Burgos Workers' Compensation Guy Lavoie Carl Lessard Éric Thibaudeau Le Canadian Legal Lexpert Directory est le guide le plus complet en matière d’expertise juridique canadienne et classe les meilleurs avocats au pays dans plus de 60 secteurs de pratique et les cabinets dans plus de 40 secteurs de pratique. Il constitue un outil de référence pour les conseillers juridiques d’entreprise et les cabinets d’avocats canadiens et étrangers qui ont besoin de services juridiques spécialisés au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web de Lexpert à l’adresse suivante : http://www.lexpert.ca/directory (disponible en anglais seulement).

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